jeudi 9 juillet 2009

News Corp ne veut ni vendre MySpace, ni acheter Twitter

Pour contrer la rumeur, Rupert Murdoch, magnat à la tête de l'empire multimédia News Corp, a déclaré mercredi ne pas vouloir vendre MySpace, réseau social en crise, et ne pas souhaiter acquérir la plateforme de microblogging Twitter.
Il serait « difficile » de justifier un investissement dans la plateforme alors que sa direction peine à monétiser une audience en croissance, a indiqué Murdoch mercredi lors de la conférence de la banque d'investissement Allen & Co dans la Sun Valley à Los Angeles. Il est vrai que Biz Stone, co-fondateur de Twitter, semble privilégier la facturation de l'usage commercial du service plutôt que la publicité, mais pour le moment le modèle reste à définir. « Soyez prudents si vous voulez investir là-dedans », a déclaré Murdoch. Interrogé sur l'éventualité d'une vente de MySpace, l'homme d'affaires australo-américain a affirmé : « sûrement pas ! »
En 2005, le rachat pour 580 millions de dollars du réseau social par News Corp a été salué. Depuis, Facebook et Twitter ont surpassé MySpace et les revenus publicitaires ont baissé. En avril dernier, Owen Van Natta, ancien directeur de Facebook, a remplacé Chris DeWolfe, co-fondateur de MySpace, au poste de président du réseau. Depuis, Van Natta travaille en étroite collaboration avec Jonathan Miller, ex-pdg d'AOL, récemment nommé au poste de responsable des activités numériques de News Corp, incluse Fox Interactive Media, dont fait partie MySpace.
Parallèlement, News Corp a confirmé mi-juin supprimer 400 postes chez MySpace sur un effectif d'environ 1600 collaborateurs. Quelques jours plus tard, la firme a indiqué restructurer ses opérations internationales autour de trois axes : Londres, Berlin et Sydney.

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