jeudi 25 juin 2009

Les sociétés de services informatiques sont rattrapées par la crise

L'ambiance ne sera pas à la fête, aujourd'hui, lors des assemblées générales des deux premières sociétés françaises de conseil en technologies, Altran et Alten. La semaine dernière a été marquée par des mauvaises nouvelles. Altran a annoncé qu'il allait ouvrir un plan de départs volontaires pouvant concerner « jusqu'à 500 personnes ». Ce plan sera présenté le 26 juin aux représentants du personnel. De son côté, Alten a déjà mis au chômage partiel « 300 salariés pour préserver l'emploi ». Jusqu'à quand ? Altran et Alten, qui réalisent respectivement 10 % et 20 % de leur chiffre d'affaires avec le secteur de l'automobile touché de plein fouet par la crise, sont emblématiques du malaise qui gagne les SSII. Les actions de ces deux leaders reculaient, hier, à la Bourse de Paris de respectivement3,73 % et 4,24 %. Segula Technologies et Assystem sont aussi exposés. Au total, ce sont environ 4.000 emplois qui seraient menacés parmi les membres du Syntec ou du Geicet, autre groupement de sociétés de conseil en technologies. Le recours au chômage partiel constitue, dans ce contexte, une soupape de sécurité que le Syntec, la fédération professionnelle des SSII et des sociétés d'études et de conseil, souhaite étendre à toute la filière (Syntec Informatique, Syntec Ingénierie...), laquelle totalise 750.000 salariés.

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