mercredi 2 septembre 2009

Twitter, les pirates et les diplomates

Moldavie, Iran, Géorgie: si l’on en croit les médias occidentaux et le gouvernement américain, le service de minimessages serait au cœur des révoltes et la cible des attaques des ennemis de la liberté. La réalité est plus nuancée.

Sur Internet, Twitter (en anglais, twitter signifie «gazouillis») apparaît comme un nouveau réseau de dimension planétaire, d’une puissance inégalée. Dans la vraie vie, c’est une jeune start-up qui n’a pas encore trouvé de business model. Elle occupe un demi-étage dans un entrepôt aménagé en lofts, au cœur de San Francisco: en tout, une soixantaine de salariés, tous jeunes et branchés, qui travaillent en groupes, assis en tailleur sur des coussins multicolores. Le hall central, un lieu lumineux au décor minimaliste, est parsemé de vélos et de consoles de jeu. Tout semble fait pour rappeler que Twitter a été pensé et créé avant tout comme un instrument de divertissement léger et futile.

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