La Cour de justice européenne confirme une amende de 10,35 millions d'euros
Après un premier recours auprès de la justice européenne, rejeté en 2007, l'entreprise française a finalement été déboutée en appel. Une condamnation qui arrive à point nommé pour les concurrents du groupe Orange, à l'heure où les enjeux du marché se déplacent sur l'Internet très haut débit dont la mise en place suscite des guerres entre opérateurs. Free a déjà porté plainte contre France Télécom auprès du Conseil de la concurrence, accusant l'opérateur historique de ne pas lui accorder un accès à ses fourreaux. Propriétaire de près de 300.000 kilomètres de réseaux souterrains, la société est quelque peu frileuse à l'idée d'en concéder quelques pans. Preuve en est, de nombreux procès intentés à l'entreprise, la bataille pour le très haut débit ne s'essouffle pas.

Après le refus de la Cour d'appel de Paris de lever la suspension concernant sa chaîne Orange Sport, la politique commerciale de France Télécom est de nouveau désavouée par la justice. La Cour de justice européenne a confirmé, jeudi 2 avril, l'amende de 10,35 millions d'euros infligée en 2003 à Wanadoo, à l'époque filiale de France Télécom, pour abus de position dominante sur le marché français. En cause, les tarifs "volontairement bas" pratiqués par le fournisseur d'accès entre 2001 et 2002 afin de conquérir un marché en pleine croissance. France Télécom bénéficiait ainsi d'un monopole sur le réseau français au détriment de ses concurrents.
Après un premier recours auprès de la justice européenne, rejeté en 2007, l'entreprise française a finalement été déboutée en appel. Une condamnation qui arrive à point nommé pour les concurrents du groupe Orange, à l'heure où les enjeux du marché se déplacent sur l'Internet très haut débit dont la mise en place suscite des guerres entre opérateurs. Free a déjà porté plainte contre France Télécom auprès du Conseil de la concurrence, accusant l'opérateur historique de ne pas lui accorder un accès à ses fourreaux. Propriétaire de près de 300.000 kilomètres de réseaux souterrains, la société est quelque peu frileuse à l'idée d'en concéder quelques pans. Preuve en est, de nombreux procès intentés à l'entreprise, la bataille pour le très haut débit ne s'essouffle pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire