Une étude propose un état des lieux du téléchargement illégal chez les jeunes dans 12 pays différents. Des résultats à prendre avec des pincettes.
Ipsos MediaCT, filiale de la célèbre institut de sondage, a réalisé une enquête on line sur les pratique culturelles liées au téléchargement dans 12 pays (parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, la Chine, le Japon, la Russie, les Etats-Unis...). Principale donnée mise en avant par Ipsos dans son communiqué de presse (PDF) : un internaute français sur six âgé de 16 à 34 ans déclare télécharger régulièrement des contenus vidéo ou musicaux de manière illégale.
Alors que l’Hexagone est régulièrement décrit, souvent par ses propres politiques, comme un repaire de pirates assoiffés de divx et de mp3, l’étude relativise clairement ce prérequis : « La France est un pays où le téléchargement est encore relativement peu répandu ». Tout est dans le « relativement ». En comparant les pratiques des jeunes Français à celles de leurs homologues chinois ou espagnols, on réalise clairement que le pays de l’Hadopi n’est pas ce qu’il y a de pire en matière de téléchargement illégal. Le graphique ci-dessous, issu de l’étude, illustre le décalage — parfois frappant — entre téléchargement légal et illégal de musique. En France, les deux seraient quasiment à égalité, ce qui a de quoi surprendre, voire rendre suspicieux quant à l’honnêteté des sondés (interrogés par Internet, rappelons-le).
Pour lire la fin de l'article, aller sur http://ecrans.fr/Ipsos-Le-piratage-est-relativement,6898.html
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