mercredi 25 mars 2009

Internet Explorer 8 : un peu moins de 2 % après 24 heures

Depuis la sortie d’Internet Explorer 8, une partie des utilisateurs s’est tournée vers le nouveau navigateur. Pour le moment, le logiciel de Microsoft n’est présent ni dans Windows Update, ni dans les mises à jour automatiques. Le téléchargement et l’installation restent donc des actes volontaires, ce qui explique un démarrage « modeste ».

Si on en croit NetApplications, qui s’occupe de mesurer divers types d’audiences sur le Web, les premières 24 heures après le lancement d’Internet Explorer 8 lui ont donné une part de marché légèrement inférieure à 2 %. NetApplications compare d’ailleurs le lancement du petit dernier de Redmond à celui de Google Chrome. Mais il y a quelques différences très importantes.
Premièrement, la société relève que cette fameuse part de marché ne dégonfle pas comme un soufflé qui aurait mal tourné. Dans le cas de Chrome, la surveillance avait surtout révélé un intérêt pour la nouveauté, qui n’avait ensuite pas tourné la roue. On pourrait sans doute citer plusieurs raisons, comme la polémique du contrat d’utilisation, le manque de fonctionnalités et l’absence d'un système d'extensions. Mais le fait est que les utilisateurs sont retournés sur d’autres produits ensuite. Peut-être la situation sera-t-elle différente avec l’arrivée de Chrome 2.

Tandis que sur PC INpact, la part de marché d’Internet Explorer 8 s’élève à 3,4 % chez un public souvent passionné, donc averti, NetApplications rappelle qu’il manque encore deux étapes cruciales. Dans les semaines à venir, Internet Explorer 8 va en effet : Arriver sur Windows Update : le téléchargement devra être manuellement activé sous la forme d’une mise à jour recommandée Passer dans les mises à jour automatiques : cette fois, Windows signalera que le logiciel est prêt à être installé, même si l’utilisateur peut dans tous les cas refuser.
Une fois les deux étapes franchies, la part de marché d’Internet Explorer 8 devrait augmenter de manière significative. Cela étant, elle devrait surtout remplacer les versions 6 et 7 du navigateur, sans nécessairement venir grappiller des morceaux chez les concurrents, et en particulier Firefox.

À l’échelle mondiale, Internet Explorer représente encore environ 66 % des navigateurs, ce qui reste énorme, malgré la dégringolade continue de ces deux dernières années. La nouvelle version 8 va certainement remplacer très rapidement les anciennes moutures, lorsque c’est possible (Windows XP SP2 et Vista), sûrement pour le grand « bonheur » de Microsoft, et certainement des développeurs Web, dans une moindre mesure. Après tout, Internet Explorer 8 représente une mesure de plus pour se débarrasser de la bien vieille version 6.

Rédigée par Vincent Hermann le lundi 23 mars 2009 à 16h08

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